C’est à Paris que Olivier Schwartz est né et qu’il travaille à présent comme photographe.


Il aime les jeux d’ombres et de lumières qui révèlent les courbes et les lignes des visages. En découvrant très tôt le cinéma américain des années 20 et 30, dont la profonde beauté esthétique l’influencera durablement, il n’a de cesse de retrouver une partie de cette magie dans les images qu’il compose, autour de visages qui à ses yeux remplacent celui de ses actrices fétiches.


C’est d’ailleurs dans ce sens qu’il dirige ses modèles, comme il le ferait d’actrices dont saisir l’âme aurait le même sens impérieux que sublimer leur plastique ; tout en recherchant une émotion, un abandon, à capter dans leurs regards la grâce intemporelle qu’il voit en elles. « Je photographie mes filles comme j’aurais adoré photographier Garbo » est l’une de ses réponses lorsqu’on lui demande pourquoi il a choisi ce métier.


Ses lumières argentées où se glissent des ombres de velours, veulent transcender les fronts et les corps pour en révéler la part de rêve. Et son goût pour la peinture, l’architecture, la nature, se retrouve souvent dans ses images, s’intégrant dans des cadrages où l’essentiel reste, cependant, l’humain et ses mystères.

DC.

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